Notre amie Dory
Au pays de Dory l'otarie, tous les éléphants ne sont pas gris !!!
Sympathique, mignonne à faire fondre un vieux loup de mer, Dory est aussi collante, toujours en manque d'affection. C'est un peu comme moi, elle a besoin d'amour. Ce sera notre seul point commun... Flemmarde, odorante, elle passe ses journées à squatter les bancs publics.
Eh oui Dory est une citadine, ici elle est chez elle et gare à toi si tu tentes de la déloger.
Elle monte à bord pour se prélasser enduisant le pont en teck de son baume de nuit, ou sa crème de jour selon son humeur.
Espèce protégée, cousine de la vache hindous, ici madame est la reine et il faut faire avec.
Sur les bancs publics, sur les bancs publics ici la chanson de notre icône Georges Brassens est l'hymne national.
Peter, cousin de Pedros de Mykonos surveille tout ce cirque de son oeil inquisiteur et il a un boulot de dingue. Ces dames et leurs rejetons ont envahi l'espace vital des autochtones, il a un mal fou à faire respecter l'ordre.
Ça bêle, ça rugit, ça grogne, les mômes cherchent leurs mères, les mâles se disputent les faveurs de la belle élue, les femelles papotent. Avec tout ce vacarme, impossible de fermer l'oeil pour Peter. Il envisage de faire le voyage en Grèce pour prendre quelques vacances et un peu de repos.Et cela ne s'arrange pas !!! Au dernier recensement municipal, la catégorie socioprofessionnelle la plus représentée dans la population est l'otarie juste devant celle du requin, lui-même talonné par le pingouin. Seule la tortue reste minoritaire malgré ces 120 ans d'espérance de vie. Difficile d'en ramener une à la maison avec ces 220 à 430 kg.
Pour le requin pas de problème, personne ira les ennuyer. Il y a toutes les marques, du plus petit au plus grand. Autour de notre embarcation, il y en a autant que de Gobies dans le port de Marseille. On hésite sincèrement à faire trempette. Moi je préfère prendre une douche pour me rafraichir. J'attend le lagon de Fakarava pour me baigner.
N'oublions pas les minorités qui ont en charge le ménage des côtes rocheuses et sablonneuses.
Quelle belle façon de reconter l'histoire. Merci.
RépondreSupprimerBelle histoire l’ami
RépondreSupprimerDidier