La ZIC
Pour rejoindre les Galapagos depuis Panama, il faut traverser la ZIC (Zone intertropicale de convergence) ou plus familièrement pour les Marins le "Pot au noir" En gros sans faire de cours de météorologie c'est l'endroit où tu attend le vent et tu pries pour éviter les orages monstrueux.
Alors pour commencer cette nouvelle étape et familiarisé mon nouvel équipage avec Alhena II, nous passons deux jours aux iles Las Perlas, petit paradis qui vaut le détour. L'ile de San José étant un vrai joyau peu connu des tours opérateurs ni des influenceuses Tik Tok qui se prennent pour Christophe Colomb. "Shut" Elles ont découvert un endroit où jamais personne n'a mis les pieds, sans elles nous ne saurions pas où passer nos vacances.Pour savourer la quiétude des lieux un superbe petit hôtel écologique y a fait son nid. Tout comme Jojo le Toucan qui n'apprécie de fumer que les cigares haut de gamme de la marque Cohiba.
On a la classe ou bien on ne l'a pas. Jojo trouve Saint-Tropez un peu surfait et comme il ne parle pas russe et déteste les gros seins, il préfère l'intimité de son cottage. Mais bon nous, il faut y aller. Tahiti ce n'est pas à côté.
Alors cap au sud pour profiter des courants favorables et contourner L'Isla Malpelo connue uniquement par les amateurs de requins marteaux. Donc nous passerons au large de nuit sans faire de tourisme pour mettre l'aiguille de notre compas au 246° direction "Les Galapagos" et traverser cette fameuse ZIC, sans tambours ni trompettes.
Pour vous donner une idée des joies de la navigation dans cette zone juste une petite photo sera nécessaire. Et si par hasard le vent nous fait l'honneur de sa présence, il choisi de nous souffler dans le nez pour que nos coques fassent un peu de rodéo. Notre Amirale, n'apprécie guère cette entre en matière. Moteur et trampoline sont notre destin.
Mon bon monsieur, "LES GALAPAGOS" cela se mérite surtout pour nous les Marins !!! Je vous explique la procédure.
Déjà il faut être motivé et fortuné.
Primo prendre un agent qui va s'occuper de te vider bien les poches pour satisfaire les autorités publiques. La liste des documents est interminable et bien sûr à chaque ligne une bonne taxe sur les fesses. Bilan environ 2.796 $.
Ensuite, interdit d'amener le moindre microbe, la moindre graine, ni même une banane. Tu ne peux venir qu'avec ton "cafard" de poule aux oeufs d'or. Donc à Panama il faut faire la FUMIGACION avec la Certificacion à 150 $. Ensuite faire la Diving hull cleaning certification à 300 $. Je regrette mes 19 € pour la visite du musée océanographique de Monaco. Mais quand on aime, on ne compte pas mon bon monsieur !!! Avec ce prélèvement sur la caisse du bord, le capitaine n'a même pas le droit de jeter l'ancre où il le désire.
Pas question de faire du tourisme avec son bateau, ni même de mettre son annexe à l'eau. Il faut approvisionner à chaque déplacement le porte-monnaie local dont la pièce unique est 1 dollar. Bateau Taxi => 1 $ par/per pour 200 mètres. Taxi voiture => 1 $ par /pers pour traverser le village. Le bateau poubelles 1 $ le sac de 50 litres. Même Le distributeur de billets à adopter les coutumes locales. 6 dollars les 200 €. L'autochtone est expert en tables de multiplications. Notre éducation nationale devrait s'inspirer des méthodes équatorienne.
Je vais donc vous conter dans le prochain épisode, les joies du touriste ruiné découvrant cette nature à l'état brut. Cela vaut quand même le détour.
Intéressantes ces nouvelles ! Je crains que l’accès à ces magnifiques contrées soit de plus en plus contraignant ! Le négatif de la chose en est effectivement la prolifération mercantile de ce qui devrait être le bon sens !
RépondreSupprimerUne amie conférencière sur la Cie du Ponant me parlait récemment des conditions restrictives grandissantes
Dans une autre mesure, ici dans le parc des calanques , dans sa partie maritime, nos pêcheurs se doivent maintenant de photographier leur pêche sur catch machine !
Oublié de signer : jf laly
Supprimer